Qui est AZOUZ BEGAG ?
Mieux le connaître me semble indispensable s'il mène la liste MODEM aux Régionales 2010 ? Pour l'instant, il ne peut être qu'un candidat éventuel, normalement, je dis normalement, avec beaucoup de prudence, c'est le National qui donne l'investiture après consultation des adhérents.
Eric Lafond dans le dernier Mag2 Lyon nous dit "pour moi, sa candidature n'existe pas car il aurait dû en parler aux militants du MoDem" Eric Lafond sait de quoi il parle lorsque il prononce cette phrase car, lui, il sait parler aux adhérents !.. et aux membres de la présidence de la fédération du Rhône ! Lui qui tire les ficelles d'une "fédération départementale moribonde" et ne partage pas les responsabilités avec les autres membres de ladite présidence ! et, en tant que responsable de la com au MoDem départemental écarte volontiers les adhérents qui souhaitaient s'investir dans cette commission COM. Leur seul tort avoir été sur la liste de Richard Morales aux élections internes de septembre 2008 et d'être les perdants d'une élection interne entâchée d'irrégularités, le pourquoi des recours présentés par Richard Morales.... Quel démocrate !... Confiez à Richard Morales les finances alors que les caisses sont vides, c'est faire preuve d'une attitude méprisante à son égard, et bien évidemment c'était une voie de garage pour ce dernier !... puisque une trésorière avait été nommée appartenant à la liste triomphatrice des élections internes...
et de poursuivre "mais je sais que les élections municipales de 2008 à Lyon lui ont fait perdre de sa crédibilité...."
piètre pronostiqueur.... Le sondage de Mag2 Lyon montre le contraire en effet,
la notoriété d'Azouz Begag est au zénith à 55% juste derrière Gollnisch à 77% et Queyranne à 64%
Que des inexactitudes dans les propos d' E. Lafond dans l'article intitulé "LE CENTRE EST MORT", ce serait plutôt "LE MODEM 2007 EST MORT" laissé entre les mains de "soi-disant démocrates" qui ont réussi à faire chuter le nombre d'adhérents par leurs méthodes anti-démocratiques : 1500 ahdérents annoncés par Lafond est un leurre, le nombre exact a été donné par A. Pellet lors du dernier bureau départemental exceptionnel du 15 juillet dernier, le MoDem du Rhône ne représente plus rien... 500 ADHERENTS A JOUR DE COTISATION avec la bénédiction de F. Bayrou qui a "joué" à ne pas prendre ses responsabilités. L'hémorragie de départ des adhérents n'est pas cautérisée et nos dirigeants nationaux traitent cela avec beaucoup de mépris, on comprend mieux leur rapprochement avec la gauche puisque en deux années de 70.000 adhérents, le MoDem arrive tout juste à 15.000 adhérents...Un beau gâchis, une telle hécatombe leur vont sortir de belles phrases : nous sommes entrés dans l'air "du camp de l'alternance", ils étaient bien obligés de sortir de ce marasme, donc ils découvrent que l'on ne peut gouverner SEUL ! n'est-ce-pas Marielle de Sarnez et ils choisissent la gauche...sans avoir discuté du projet de société, ni du programme. CURIEUX non ?
J'ai aimé l'écrivain, aimerai-je l'homme politique ? le candidat éventuel du MoDem aux régionales ?
J'ai lu en 2007 "Un mouton dans la baignoire" et en 2008 "La guerre des moutons".
J'ai apprécié ces deux livres, et la description qu'Azouz a fait de sa fonction de ministre de l'égalité des chances sous le gouvernement de Dominique de Villepin et ses démélés et oppositions à Nicolas Sarkozy qu'il décrit sous un jour peu sympathique.
Azouz Begag croise Jacques Chirac en 1995 et discute avec lui, à Vaulx-en-Velin, lors d'une table ronde sur "le mal des banlieues", un sujet que le Président Chirac entendait alors mieux comprendre deux semaines après la mort, en région Lyonnaise, du terrorisme islamiste français d'origine algérienne Khaled Kelkal.
Invité à plusieurs reprises à l'Hôtel Matignon par Alain Juppé à déjeuner, en compagnie de Philippe Solers ou d'Alain Touraine, Azouz Begag exprime l'ambition d'être candidat au titre du RPR pour devenir "le premier représentant des banlieues à l'Assemblée nationale". Matignon donne son aval en 1997, mais la droite lyonnaise renâcle et désignera un élu local, Marc Fraysse. Azouz Begag annonce alors sa candidature comme "divers gauche" lors de l'élection législative qui a eu lieu les 25 mai et le 1er juin 1997 dans la seconde circonscription du Rhône et se retrouve aussitôt accusé, par la gauche locale, d'être un "sous-marin de la droite". Azouz Begag se retire avant le début du scrutin. En 1999, le PC lui proposera d'être candidat sur sa liste aux élections européennes mais il refusera, n'étant en position éligible.
"Militant de la cause des cités" Azouz Begag espère ensuite être candidat aux élections municipales de 2001 mais, à nouveau, la droite locale se méfie de lui.
Dominique de Villepin, Premier ministre sous Jacques Chirac, dont il avait fait la connaissance au salon du livre de Brive-la-Gaillarde, lui commande en 2004 un rapport intitulé "La République à ciel ouvert" Azouz Begag dresse un bilan de vingt années de politique d'intégration et présente un état des lieux au sein des métiers du ministère de l'intérieur.
Du 2 juin 2005 au 5 avril 2007, il est ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l'égalité des chances, dans le gouvernement Dominique de Villepin. Il se frottera souvent à Nicolas Sarkozy a en avoir des insomnies, les deux hommes ne s'apprécient guère. Azouz Begag est progressivement entré en conflit ouvert avec Sarkozy, qui le surnomme "vidéo Begag" selon Libération. Azouz Begag fut régulièrement pris à partie par Brice Hortefeux, intéressant alors qu'enfle la polémique sur les propos tenus ou pas tenus par le ministre Hortefeux (?) à l'université d'été de l'UMP. SANS COMMENTAIRE
Téléchargement Ouest-france_fr - Vrai dérapage ou fausse polémique, Hortefeux crée le buzz (afin de vous faire votre opinion)
Téléchargement Vidéo Hortefeux en pleine tempête - Politique - 10-09-2009 - leParisien_fr (écoutez bien la vidéo)
Téléchargement Hortefeux reçoit le soutien critique de l'Elysée - Politique - 10-09-2009 - leParisien_fr
Le conflit prendra de l'ampleur, en octobre 2005 quand Azouz Begag réagira contre l'emploi du terme "racaille" par Nicolas Sarkozy.
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