Dimanche soir, l'UMP aura beau se flatter d'être devant le PS, elle ne pourra pas dissimuler la perte de la moitié de ses électeurs du premier tour de la présidentielle et surtout elle ne pourra pas dissimuler qu'elle est ultra-minoritaire dans le Pays.
Le PS, miné par ses divisions, par celles de la gauche et par la sape des centristes et des écologistes se raccrochera aux branches de la statistique pour minimiser son échec.
MAIS ALORS QUE LES GRANDS FORMATIONS ROUPILLENT - ONT TRAINE LES PIEDS,
LES PETITES FRETILLENT. Elles ont en commun d'êtres poussées (à juste titre) par les vents antisarkozystes et antieuropéens. Elles profiterons, dans ce scrutin à un tour, de l'effet sanction qui marque toute élection intermédiaire.
Elles capitaliseront sur la nouvelle problèmatique du développement. Elles bénéficieront de la persévérance des inépuisables Bayrou - Cohn Bendit ou Mélanchon.
La confirmation d'un électorat bayrouiste, l'émergence des verts, l'affirmation d'une puissance gauche à la gauche. Besancenot va regretter d'avoir refusé l'alliance avec Mélanchon empêcheront l'émergence d'une majorité alternative. Ce n'est qu'un avant-goût de ce qui nous attend, probablement, aux régionales de 2010 et à la présidentielle de 2012.
L'UMP ne fait pas de mystère qu'elle compte sur l'étau Gauche-MoDem qui enserre le PS pour reconquérir les Régions et reconduire N. Sarkozy en 2012 mais attention bien des scénaris peuvent surgir d'ici là.
La question sera de savoir pour le PS, dès le bureau national de Mardi, si Martine Aubry aura la légimité pour affronter les échéances futures et éviter un nouveau psychodrame.
Plus préoccupant - et puissions-nous être démentis ! - 2 Français, voire deux Européens sur trois n'auront pas voter...
ENFANT D'UNE OPINION DESABUSEE, le NOUVEAU PARLEMENT EUROPEEN aura beaucoup de mal à se prévaloir de l'enthousiasme des foules pour imposer le primat du politique sur le technocrate :
L' EUROPE PEUT ? SI LE PEUPLE VEUT !
Lu dans ouest-france sous la plume de Michel Urvoy.
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