"Il n'y a pas grand monde pour poser cette inévitable question" personnellement je me la pose depuis longtemps, les français semblent anesthésiés, incapables de penser, de réfléchir et surtout de réagir !
Extraits de Marianne article Laurent Mauduit légérement modifié
"Tous ces déficits faramineux qui s'accumulent, ceux que la crise génère comme ceux induits par la politique de relance, qui finira par les époncher ? Les Français, aujourd'hui - ou d'ici quelque temps - ou leurs enfants, plus tard ?" car la question est cruciale
QUI PAYERA ET QUAND ?
Il faut être avertit " La France va avoir à trancher, dans les prochains mois, trois grandes questions qui vont durablement engager son avenir : la question européenne d'abord : la question fiscale ensuite, dont dépendra le train de vie de l' Etat, ced les politiques publiques de l'éducation, de la justice ou encore de la santé ; et, enfin, la question de son modèle de protection sociale. MAIS DE CELA, LE CHEF DE L'ETAT NE PARLE PAS ! Cet exercice de mise à plat, que le chef de l' Etat refuse de faire face à ces colossaux déficits, est pourtant indispensable. Non pas dans le souci d'administrer nécessairement, la crise finie, lui administrer UNE PURGE. Mais dans le souci de bien maîtriser ces trois choix stratégiques majeurs que la France va devoir rapidement prendre.
L'ETAT CALAMITEUX DES FINANCES PUBLIQUES : Les comptes donnent le tournis : sous le coup de la crise, le déficit de l' Etat a brutalement fait la grand culbute. EN 2008, CE DEFICIT A DERAPE DE 14.6 MILLIARDS D'EUROS, POUR ATTEINDRE UN MONTANT RECORD DE 56.3 MILLIARDS. Pour 2009, les prévisions sont encore plus alarmistes puisque, selon les chiffres officiels, il devrait être compris entre 125 et 130 MILLIARDS D'EUROS. Presque un tiers des crédits budgétaires (354 MILLIARDS) ouverts pour le budget en 2008. UNE VERITABLE IMPLOSION DU BUDGET DE L' ETAT. En même temps, les comptes de la Sécurité sociale ont, eux aussi, implosé. De 10,2 milliards d'euros en 2008 - niveau déjà gravissime-, le déficit du régime général (qui regroupe les comptes de l'assurance-maladie, de la retraite, de la famille....) devrait dévisser au niveau historique de - 20,1 milliards d'euros en 2009, selon l'estimation officielle. L'addition est donc simple à faire : 125 à 130 milliards d'euros de déficit au titre de l' Etat : au bas mot 20 milliards au titre de la Sécu : auxquels il faut ajouter 10 milliards au titre des collectivités locales... Deux cent cinquante milliards d'euros (250 milliards d'euros), cette colossale fortune sera le montant total de l'endettement de la France en 2009. UNE VERITABLE CATASTROPHE BUDGETAIRE. De 3,4% du PIB en 2008, le déficit public est évalué, toujours selon les estimations officielles de 7 à 7,5 % du PIB en 2009. Le premier des sacro-saints critères de Maastricht (pas plus de 3% de déficit) est ainsi piétiné. Il en va de même du deuxième, qui concerne la dette (pas plus de 60%) : de 68,1% du PIB, la dette publique devrait grimper à 77% dès 2009.
Sait-on, à titre de comparaison, quelle était l'ampleur des déficits publics en 1982, l'année terrible qui a conduit les socialistes à négocier ce virage de la "rigueur" dont, ensuite, ils ne se sont jamais remis ? Le chiffre laisse songeur : pas plus de .....3,1% du PIB" Laurent Mauduit de Marianne : "LA BOMBE DES DEFICITS PUBLICS".
je vous invite à vous préciser chez votre libraire pour acheter le Marianne de cette semaine, ainsi vous ne vous pourrez pas dire que vous n'êtiez pas au cours, à moins que vous ne préfériez vous mettre la tête sous la couette !!! or, faire la politique de l'autruche n'est pas très courageux et, comment, ensuite bien voter aux élections si vous n'êtes pas au courant de la situation dans laquelle nous plonche et la crise et ....
le Président qui a aussi sa part de responsabilité.
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