Ce lundi, à trois semaines du vote, la campagne s'emballe un peu ! mais le débat ?
N'y aurait-il plus d'idées dans ce pays ?
L'Europe n'intéresserait-elle plus ?
Ne cherchez pas trop les grands partis politiques n'ont pas très envie d'ouvrir la boite de Pandore. Quand la marée de la participation reflue, les rochers qu'elle découvre peuvent prendre la dimansion d'une réserve électorale. L' UMP l'a compris très tôt qui remobilise son socle du 1er tour de la présidentielle en valorisant l'activisme présidentiel pendant le présidence française. Le PS aussi, avec un temps de retard, découvre l'Europe sociale, en temps de crise, serait au moins plus mobilisatrice pour le coeur de son électorat que l'appel à sanctionner Nicolas Sarkozy. A part cela, où sont les enjeux ? les lignes de partage ? L'UMP comme le PS redoutent de réveiller la plaie dont ils ont tant souffert de Masstricht à Lisbonne.
La majorité UMP + NC peut difficilement aller plus loin dans le débat sur LA TURQUIE alors que 8 chapitres de négociation préalable à son entrée dans l'Europe ont été ouverts sous la présidence de Sarkozy. Elle se risque peu à débattre de l'avenir de la pêche ou de l'agriculture quand son porte-drapeau en est le ministre (M. Barnier) tête de liste en Ile de France et qui sait mieux que quiconque les sacrifices à venir.
Les socialiste ne s'aventurent pas davantage sur les thèmes qui les divisent. DANGER.
Même mon leader démocrate, FRANCOIS BAYROU préfére déplacer le débat autour d'une analyse sur la gouvernance de N. Sarkozy. (Abus de pouvoir)
Voilà pourquoi cette campagne se limite à un diagnostic, assez unanime d'ailleurs, sur l'Europe qui ne protège pas assez les plus fragiles : sur le dumping social, fiscal, monétaire et écologique qui accélère les délocalisations.
Et si nos grands partis politiques parlaient enfin aux ouvriers inquiets et aux chômeurs désabusés ? Il serait grand temps de s'occuper d'eux en effet, que faire pour ceux, qui à 50 ans, n'ont plus à négocier que le montant de leur indemnité de licenciement ? que leur diraient-ils ?
Pour votre serviteur, l'Europe est notre seule chance. Il faut plus d' Europe. Et l'Europe sociale est une urgence.
"Aucun pays européen ne peut affroner seul les grands défis du monde, la relation avec les économies et les civilisations des grands pays asiatiques comme la Chine ou l'Inde" expliquait dernièrement le Pr Andréa Riccardi au rassemblement "ENSEMBLE POUR L'EUROPE".
Il poursuivait : "demain, les Etats Européens se perdront s'ils restent seuls... Ils ne peuvent vivre de leur seul avenir national".
et d'observer que les Européens sont tentés de "dilapider leur héritage de paix, de bien-être et de liberté" !
Nous sommes à la croisée des chemins. Nous devons nous préparer à vivre dans un monde où nous ne serons plus qu'une minorité. Quelle chance aurons-nous de faire entendre nos voix si nous sommes divisés ?
Ceux qui tentent de faire de l'EUROPE un bouc émissaire et de transformer les élections européennes en règlements de comptes, se trompent (attention François ! ) et trompent la population. Quand il s'agit de construire l'avenir, l'HISTOIRE ne frappe jamais deux fois à la porte des peuples. NOUS AVONS BESOIN EN CES TEMPS INCERTAINS DE PLUS D'EUROPE et L'URGENCE EST L'EUROPE SOCIALE.
"C'est à l'attention portée aux plus faibles que l'on mesure la valeur d'une société. Et c'est la vocation de l'Europe de porter au plus haut les valeurs de justice, de solidarité et d'entraide. Les peuples exigent une Europe qui les protège dans leur travail ou leur santé, et qui protège leurs aînés et leurs enfants." extrait projet europe du MoDem.
article réalisé avec l'aide de plusieurs articles de journaux notamment Ouest-France.
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