photo sur un des hebdomadaires de l'express.
Une révolte est en marche... où en sommes-nous ? des fonctionnaires qui désobéissent, des ouvriers qui grondent, des électeurs de droite qui doutent, des ministres et parlementaires UMP déprimés... pendant que la crise mondiale s'aggrave, la personnalité et la politique du chef de l' Etat suscitent de plus en plus de critiques même dans sa propre majorité ...
Je pense que tout celà est dû à la personnalité de Nicolas Sarkozy - il suffit de lire l'excellent livre du psychanaliste Serge Hefez auteur de "La Sarkose" pour en être persuadé.
Je reprends ce qu'écrit un journaliste dans l'Express au sujet de l'opinion de S. Hefez : " Nicolas Sarkozy n'a jamais réussi à se défaire de l'image qu'il a donnée de lui-même au début de son quinquennat, celle du type qui aime l'argent et les signes extérieurs de richesse, du copain des grandes fortunes et des hommes les plus puissants de France. Il est toujours perçu comme celui qui s'est imposé en écrasant les autres. Il incarne l'individu tout-puissant, le promoteur de la réussite individuelle à un moment où, au contraire, les Français, inquiets et désorientés aspirent à une restauration du lien social, à plus de solidarité, à une société qui se sert les coudes.
Pourtant, Sarkozy n'est pas resté inactif face à la crise ! mais dans l'imaginaire des gens, l'aspect bling-bling lui colle à la peau.
A cet égard, Nicolas Sarkozy souffre de la comparaison avec Barack Obama, qui a axé tout son discours sur la solidarité et le rétablissement du lien social. Quoi qu'il arrive ensuite, il a permis aux Américains de reprendre confiance en l'avenir" Nicolas Sarkozy a fait entré la France dans la despérance.
La paix n'est pas son genre. Il donne toujours l'impression d'être en guerre. Au cours des dernières semaines, il n'a pas dissimulé sa rage contre (dans le désordre) la Commission de Bruxelles, les banquiers (avec raison), France Inter, Gordon Brown, les enseignants "qui disent à peine bonjour", Alin Juppé, les humoristes, Laurence Parisot, ses propres collaborateurs, Ségolène Royal, les psychiatres (ah ah étrange), ces "nullards" de journalistes etc... la liste est longue. " Il est dans une stratégie de violence permanente", note un de ses ministres, qui sait de quoi il parle : les membres du gouvernement ne sont pas les derniers à subir les colères présidentielles.
Tout cela fait que l'antisarkozysme se propage... jusqu'où ???
je ne suis pas très optimiste et particulièrement inquiète.
Il reste toujours l'éternel candidat en campagne, il n'a pas pris la mesure de sa fonction présidentielle. Le peut-il ?
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