Les journalistes de Marianne sont éberlués du naufrage de Dominique Strauss-Kahn ? Naïfs disent-ils, nous avions cru que le directeur du Fonds monétaire international oserait une dénonciation vigoureuse, puissante, vibrante et solidariste de la catastrophe qu'il se permettrait lui aussi de faire (comme Sarko) la leçon aux patrons rapaces, qu'il ouvrirait des pistes fécondes encore inexplorés, qu'il expliquerait comment et pourquoi le sauvetage du capitalisme passe aujourd'hui par le retour tonitruant d'un ETAT FORT et incitatif, ainsi que d'une prise en compte des problèmes réels des peuples qui, eux, vivent cette crise depuis des années déjà. Naïfs donc, et même crédules, nous avions négligés disent-ils : DSK n'est pas sorti de la gangue du Parti Socialiste, il est ratatiné sur lui-même comme tout socialiste français, plus préoccupé par le congrès de Reims que par la marche du monde. Et, scotché par la bien-pensance , il ne veut rien dire,rien faire qui puisse déranger les puissants. Même John McCain parle plus haut, plus juste que DSK".
Les commentaires récents