Message envoyé aux Conseillers départementaux dont Richard Morales avait l'adresse mail. Mail du vendredi 24 oct 08 05.59. Retranscrit intégralement et fidèlement.
"Chers ami(es)
Mardi 21 octobre 08 le Mouvement démocrate a passé une mauvaise soirée.
Nous nous sommes retrouvés, après des élections difficiles, pendant lesquelles de nombreux recours en annulation auraient été possibles (fait reconnu par Gilles Artigues), pour construire ensemble l'avenir du Mouvement départemental du Rhône.
J'espèrai, comme beaucoup, passer une bonne soirée, où l'on ne parlerait plus de majorité et d'opposition ou encore de gagnants ou de perdants. Je pensais que l'on parlerait essentiellement du Mouvement démocrate dont nous sommes tous membres. Je pensais que l'on défendrait un Mouvement démocrate dont nous avons tous la responsabilité et qui doit être demain ce parti fort, ambitieux, indépendant, dans lequel tous ceux qui croient au message de François Bayrou sont capables de travailler ensemble. Je pensais que l'on parlerait d'un parti attractif pour tous parce que respectueux de chacun.
J'ai averti Cyrille isaac sibille des difficultés que nous pourrions surmonter ensemble par la solidarité et l'amitié. Par la loyauté aussi. Mais y a-t-il loyauté sans respect ?. J'ai proposé à Cyrille Isaac Sibille (lors de la seconde réunion de la présidence, lundi 20 octobre 08) de réunir une première fois le Conseil départemental pour un dialogue commun, une étape d'apaisement nécessaire, une soirée d'échanges et de propositions sans vote (cf pièce jointe proposition ordre du jour dans l'info précédente).
Ensuite, deux semaines plus tard, nous aurions officiellement installé le Conseil départemental et choisi, dans la clarté et en tout connaissance des modifications du Réglement intérieur voté le 10 juillet à Limonest, les conditionnements d'un fonctionnement performant, éthique et respectueux de l'ensemble de la fédération. Cette proposition n'a pas été retenue et je le regrette sincèrement. Nous avons assisté à ce que l'on n'aurait jamais dû voir dans notre formation politique.
Nous avons confondu la vitesse et la précipitation. Le besoin affiché comme un leitmotiv "d'avancer", et encore "d'avancer" a conduit à voir les votes se succèder sans véritable analyse, sans concertation, limités à des prises de position RMODEM contre Ambition Démocrate. L'ensemble des Conseils départementaux n'avaient pas les documents et la grande majorité d'entre eux n'avaient aucune notion du fond du texte présenté et des conséquences pour la cohérence éthique de notre fédération.
Il fallait voter, voter en multipliant les cartons orange et s'il en manquait ne pas hésiter à aller en chercher, et quand le décompte ne paraissait pas satisfaisant on recomptait en affichant un meilleur score. Le Mouvement démocrate en lequel nous croyons ne mérite-t-il pas mieux que celà ?
Lorsque dans le Mouvement démocrate on oublie la démocratie, il ne reste en effet que le mouvement, mais pour aller où ? à l'échec collectif ?
J'espère que la démocratie reviendra dans la construction de notre Mouvement démocrate départemental. J'espère que le mot "élections" sera réhabilité dans le Réglement intérieur en lieu et place de "nominations" ou "désignations". Quand un parti qui se veut démocrate supprime de son vocabulaire le mot "élection" alors ce parti est sorti de la Démocratie.
Nous devons nous réveiller. Nous devons revoir notre copie. Nous devons reprendre la fil conducteur de la démocratie que nous n'aurions jamais dû quitter.
Comme j'ai pu le dire à St Genis Laval, la démocratie est un combat de tous les jours. A nous d'être dans le même camp pour ce combat.
Avec toute mon amitié".
RICHARD MORALES.
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