Sondage : nette avance de l'UMP et du PS
Les jeux ne sont pas faits, révèle notre sondage BVA. Si UMP
et PS semblent avoir fait le trou,un électeur sur deux du MoDem, des Verts et de
l'extrême gauche peut encore changer d'avis.
Réalisé pendant le long week-end de Pentecôte, le sondage
BVA pour la presse quotidienne régionale (1) confirme une tendance de
fond mais laisse place à des évolutions de dernière minute. On le voit en
comparant les rapports de force régionaux au moment du
sondage.
Jeux ouverts. Un tiers des électeurs peut
encore changer d'avis. C'est même un sur deux de l'extrême gauche (Nouveau Parti
anticapitaliste et Lutte Ouvrière), du MoDem et d'Europe
Écologie.
La hiérarchie semble établie. En tête UMP et
PS ont fait le break. Entre eux, la différence est de 4,5 points, favorable à
l'UMP, mais il y a des différences entre circonscriptions. En Ile-de-France, la
liste UMP (Barnier-Dati) caracole à 30,5 % alors que la
liste PS (Harlem Désir-Benoît Hamon) se traîne à 18 %,
talonnée par Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly (16 %). L'UMP
est en tête dans six circonscriptions sur sept sondées. Derrière, MoDem et Verts
sont à 11 % d'intentions de vote nationales, avec des
nuances régionales.
Épaule contre épaule à l'extrême
gauche. Le leadership n'est pas décanté entre NPA d'Olivier Besancenot
et Front de gauche (PCF-Melenchon) qui se talonnent autour de
6 %. L'extrême gauche totalise 14 %
d'intentions de vote. Le rapport de force est, du coup, nettement en faveur de
la gauche (47 % contre 40 % à
droite, 11 % au MoDem).
51% des électeurs affirment
ne pas voter en fonction du gouvernement. Si 59% font de l'Europe une source
d'espoir, elle est pour 33% une source de crainte, surtout les électeurs du FN,
de Libertas et de l'extrême gauche.
(1) Un échantillon de 3 527
adultes inscrits sur les listes électorales dont sept échantillons de 500
personnes pondérés en fonction du poids réel dans l'électorat de chaque
circonscription.