Le 17 mai il fêtera ses deux années à Matignon et reste serein !...

Second anniversaire à Matignon et quel anniversaire pour les Français !... 

"Dans un entretien au Figaro François Fillon estime "ne pas avoir commis d'erreur dans la conduite de notre politique économiqe" (c'est beau d'avoir des certitudes...) il ajoute "nous restons concentrés sur notre stratégie"...

Alors que Bercy annonce une récession plus profonde que prévue (Ah !) F. Fillon s'attend à une dégradation du marché de l'emploi  mais écarte pour le moment un second plan de relance. Il table sur "une reprise lente" en Europe en 2010 (encore des certitudes...) et estime que l'économie française enregistre déjà des "signaux encourageants", une inflation "très basse", une consommation qui résiste (personnellement je me sers la ceinture et d'autres avec moi) et des banques qui "demeurent solides" ! (avec l'argent des contribuables, généreusement distribué par nos dirigeants),

Il assume le creusement des déficits liés à la crise, ne fixe plus d'horizon pour le retour à l'équilibre des comptes publics, mais revendique une maîtrise rigoureuse des dépenses "Je prépare un budget 2010 avec l'ambition de réduite les dépenses de l'Etat" :  (au menu...certitudes, auto-satisfaction, incertitudes pour les Français - on ne nous dit pas tout !...).

il écarte l'hypothèse d'une augmentation des impôts réclamée par l'opposition et certaines personnalités de l'UMP " ce serait contre-productif en période de récession (Ah c'est dit !... après avoir été nié) car cela pèse sur la consommation et c'est dangereux si la situation s'améliore car cela risque de freiner la reprise", justifie-t-il (bien des contradictions dans cet interview...) Le premier ministres préfère opter pour un gel des dépenses de l'Etat en volume (ça veut dire quoi ?...) avec notamment le non remplacement d'un départ en retraite sur deux dans la fonction publique soit une économie de 34.000 postes". (Point n'est question de réduire le train de vie de l'Etat qui vient d'être épinglé une fois de plus par la cour des comptes : frais de réception, frais de déplacements de nos ministres et du chef de l'Etat ...).

avec l'aide de Placide.