"Nous sacrifions un héritage qui était aux yeux du monde entier la marque de la France. Dans l'Alliance atlantique, nous n'avons jamais manqué à nos obligations, ni au Koweit, pendant la guerre du Golfe, à l'époque de François Mitterand, ni ensuite au Kosovo, ni en Afghanistan, après le 11 septembre. Mais en nous tenant à l'écart du commandement intégré, nous marquions que la France ne se laissait pas résumer à la zone d'influence américaine, qu'elle était ouverte au monde, qu'elle pouvait dire non, ce qui est apparu clairement lors de la guerre d' Irak. Ce sont cinquante ans d'histoire qu'ainsi on prétend sacrifier. Et pour gagner quoi en échange ? Quelques postes de généraux français dans l'état-major allié... Je dis que cet héritage d'indépendance, il n'est pas à la disposition d'un seul homme, il n'appartient pas au seul Nicolas Sarkozy, mais à tous les Français, puisqu'il s'agit de notre patrimoine national. Les Français devraient donc pouvoir se prononcer par REFERENDUM".
Une partie du texte trouvé dans le "nouvelobs", propos recueillis par H. Guirchoun 12/18 février 09.
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